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Montagne

15 juillet 2016

15/07/16 : Rando : Le Mont Joly (2525m) depuis le Planellet

Petite balade aujourd'hui avec Steph au Mont Joly, au départ de Megève, en passant par le Mont d'Arbois et en suivant la crête jusqu'au sommet.
Il ne fait pas bien chaud au départ, il fait encore plus frais lorsque nous rejoingnons la crête.
Le vent du nord maintient les températures à des niveaux bas pour la saison.
Les sommets ont blanchi à partir de 2400m.
Les brouillards de pente sont déjà présent et les sommets alentours sont déjà bien pris.
Le Mont Blanc est repeint avec des couleurs hivernales et le sommet fume.
Aucunes traces sur le Dôme du Goûter.
Nous trouvons une petite poudrée 100m sous le sommet.
Nous supportons la goretex au sommet avec tantôt du soleil, tantôt du brouillard.
A la descente, nous quittons la crête un peu avant le Mont de Joux pour rentrer par un autre chemin.
Les températures en vallée commencent à monter, il fait presque chaud.
Belle petite journée de rando, dommage que les sommets alentours aient joué à cache cache avec nous.
Le Mont Joly est un très beau belvédère.

 

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11 juillet 2016

10/07/16 : Alpinisme : L'aiguille du Tour (3540m) par la voie normale

Dans la série "j'ai pas beaucoup de temps à consacrer à la montagne donc j'optimise" et "j'ai envie de me mettre une bonne dose donc je cherche des projets ou je risque de me tirer sur la couenne", je vous présente trois énervés du dénivelé........
Pour ma part, le postulat de départ étant que mes activités perso prennent le moins de temps possible sur mon temps passé avec Noa, la nuit semble être le moment idéal pour certaines de mes pratiques sportives.
Pour Vincent, entre des semaines loin des montagnes et des week-end bien chargés par l'organisation de nombreux évènements, les créneaux sont également très courts.
Pour Louis, étudiant, c'est plus la volonté de se mettre une bonne dose dans un environnement qu'il connaît peu après des années de compétitions d'aviron et une envie de se mettre à des sports fonciers plus terrestres.
Après une journée de samedi bien remplie par de nombreuses activités avec Noa et le dernier bisous du soir passé, je saute dans la voiture à 21h pour retrouver Vincent et Louis au village du Tour.
L'idée est simple : faire L'aiguille du Tour "one push" et être rentré le dimanche en début d'après midi pour profiter de la famille.
Je les retrouve sous le porche de la Chapelle du Tour ou ils se sont installé pour essayé de dormir un peu.
Je les sorts de leurs sacs de couchage à 23h30.
Nous nous équipons et commençons à marcher un peu avant minuit.
Nous comptions emprunter un chemin direct pour monter au refuge Albert 1er mais partis d'un pas bien rapide et la tête dans les chaussures, nous loupons la bifurcation.
Erreur salvatrice car si ce fourvoiement nous rallonge en distance, nous marchons néanmoins sur un chemin très roulant qui permet de monter vite sans trop d'efforts.
Le chemin direct (que nous prendrons pour descendre) est beaucoup moins roulant et nous aurions certainement perdu du temps ainsi que beaucoup d'énergie.
Nous rejoignons le refuge Albert 1er par Charamillon en à peine 2h30 après avoir essuyé une chute de pierre avant de rejoindre la moraine sous le refuge.
Gros coût d'adrénaline car à 2h du matin, impossible de voir la trajectoire des pierres.
Quelques secondes pour prendre une décision (courir devant, revenir sur ses pas, s'abriter comme on peut) et espérer qu'elle soit la bonne.
Après une très courte réflexion, nous nous mettons en position foetale contre le talus du chemin pour nous protéger au mieux et espérer que ça ne passe pas trop prêt.
Les pierres sifflent au dessus de nos têtes mais aucunes ne nous touchent.
Le silence revient. Nous nous relevons et courons pour nous écarter de l'axe de ce couloir.
Il y a une odeur de poudre à canon résultant des chocs violents des pierres qui percutent le pierrier.
Après ce petit coup de chaud, nous reprenons notre route jusqu'au refuge.
Petite pause de 15mn devant le refuge encore tout endormi ou seuls les alpinistes en partance pour le Chardonnet sont déjà debout.
Nous nous encordons au dessus du refuge et filons au col supérieur du Tour que nous atteignons avec les premières lueurs blafardes du jour.
Il va sans dire que nous sommes les premiers candidats du jour au sommet.
La rimaye passe pas trop mal malgré un pont de neige qui "s'aére" un peu.
La partie rocheuse est vite remontée et nous sommes au sommet un peu avant 6h.
Le levé de soleil au dessus des 4000 valaisans est superbe.
Après les photos réglementaires du sommet, nous prenons le chemin du retour et croisons tout les alpinistes partis du refuge.
Petite pause vers 8h pour se restaurer un peu et mettre le short.
Nous nous laissons glisser sur les névés le long de la moraine du glacier pour rejoindre le fameux chemin peu roulant loupé le matin.
A 9h45, nous sommes aux voitures.
Voilà une affaire rondement menée sur un sommet qui s'y prête bien.
Aucunes difficultés techniques ce qui permet de partir assez léger et une progression bien roulante tout le long.
Les conditions excellentes, notamment du glacier bien bouché, ne font pas perdre de temps.
Et puis la grande forme de l'équipe dans un style "on est pas là pour acheter du terrain".......
Bref, top nuit en montagne et bon entraînement pour les projets à venir.
Retour à la maison vers 13h pour profiter de la belle après midi.




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17 mai 2016

16/05/16 : Ski de rando : Les Hauts Forts (2466m) : couloir d'Arare 4.1 E2

La saison continue gentillement avec une visite aux Hauts Forts au dessus d'Avoriaz.
C'est un endroit intéressant en fin de saison dans le chablais car le portage est limité, voir inexistant comme aujourd'hui.
Le départ se fait de la station d'Avoriaz par les pistes qui restent enneigées longtemps.
Le versant nord des Hauts Forts garde la neige tard également.
Départ vers 6h45 de la station sur une neige bien regelée.
J'avais dans l'idée de faire le couloir du Nant d'Ankerne en boucle, en montant par le couloir d'Arare.
De la voiture en montant à Avoriaz, j'avais remarqué de grosses coulées au pied du couloir et plus généralement sous l'ensemble du versant nord.
Qui dit coulées dit en général couloir purgé et donc qualité de ski moyenne en perspective.
Je chausse les crampons en haut du dernier télésiège pour remonter le couloir d'Arare qui va me mener droit au sommet.
Celui là est en bonnes conditions, ça sera mon plan B pour descendre au cas ou.
Je chausse les skis au sommet et descend le long de l'arête pour rejoindre la brèche de départ du couloir du Nant d'Ankerne.
Le ski est excellent sur l'arête avec un petit saupoudrage de neige froide sur un fond dur.
J'apperçois le haut du couloir qui semble bien lustré. Vu le froid et l'orientation, il n'est pas prêt de décailler, voir il ne décaillera pas de la journée.
Pas la peine de faire du ski moyen dans le Nant d'Ankerne sachant que le couloir d'Arare est en bonnes conditions.
Je remets les skis sur le sac et remonte au sommet.
Je descenderai le couloir d'Arare, tout aussi joli.
Le départ se fait plein nord sur une croupe.
Comme sur la crête, le petit saupoudrage sur fond dur est top à skier.
Après une vingtaine de mètres, il faut traverser sous les rochers sommitaux pour rejoindre le haut du couloir.
La traversée est courte mais assez exposée au dessus d'une barre rocheuse.
L'orientation est NE. Le soleil a déjà fait son oeuvre et bien détendu la neige.
Ensuite, c'est tout droit jusqu'en bas.
Il y a déjà deux traces dans la couloir (de la veille certainement).
L'enneigement abondant me permet de passer en rive gauche contre les rochers. La pente est un peu plus raide, mais la neige est bien lisse, sans aucunes traces.
C'est court mais bien agréable à skier.
La suite secoue bien les chaussettes car les pistes sont encore béton à 8h45.
Qu'importe, la partie intéressante était en top conditions à l'heure à laquelle je suis descendu et je vais pouvoir attaquer tôt ma deuxième journée en montagne avec ma petite famille.
C'était la première fois que je venais à ski sur les Hauts Forts. C'est un bon plan en fin de saison et il reste quelques couloirs à cocher !

 

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9 mai 2016

08/05/16 : Ski de rando : Le Wildhorn (3246m) par les Audannes + face NE du Sex Rouge (2893m)

La neige est encore bien présente en altitude, il faut en profiter !
Direction le Wildhorn au dessus d'Anzère pour une troisième visite à ce sommet.
La première fois, c'était il y a fort longtemps. La montagne se résumait à de grosses bambées pédestres guidées par mes oncles qui, rétrospectivement, devaient vouloir nous dégoûter à jamais de ce bel environnement.
Rarement d'étapes en refuges, et des choix de courses ou distance et dénivelé étaient, semble t'il, les deux seules options envisageables.
C'est ainsi que je me suis retrouvé à faire le Wildhorn à la journée au départ du barrage de Tseuxier avec retour à pied à Anzère.
Aujourd'hui, ça ne serait qu'une formalité.
Mais remettre cette journée dans le contexte de l'époque me fait dire que nous étions bien énervés quand même.
Et finalement, pour ma part, ce fût un bon apprentissage et l'un des points départ d'une belle passion.
La deuxième fois, ce fût par le pilier NE au départ d'Iffigenalp.
Là aussi, à la journée et là aussi une belle bambée.
A la différence de la première fois, j'étais en partie l'instigateur de ce projet. La longue marche d'approche pour aller chercher ce pilier est largement récompensée par l'escalade qui s'avère très jolie. C'est une belle course qui ne doit pas attirer les foules du fait de son éloignement.
Pour ma troisième visite, aujourd'hui, ça sera un départ des Rousses skis au pieds.
Je reprends le début de l'itinéraire du Sex Rouge que nous avions fait en début de saison.
Départ un peu après 6h pour rejoindre la combe des Andins. Les quantités de neige sont encore importantes.
La nuit a été claire, le regel très bon.
Il y a beaucoup de distance et du dénivelé. C'est peu être pour ça que cet itinéraire n'attire pas trop les foules. Je ne verrai que 4 personnes sur ce versant.
En revanche, depuis Iffigenalp, via la cabane du Wildhorn, c'est blindé......
Montée tranquille sur une neige bien dure. Sommet à 9h40 avec les premiers skieurs venant de la cabane du Wildhorn.
Je ne traîne pas car, même s'il fait froid au sommet, les pentes plus bas vont vite transformer.
Après quelques virages en neige froide sur le haut du glacier, la neige de printemps fait son apparition.
Je traverse sous le Mont Pucel pour prendre les pentes sud, juste à point un peu avant 10h.
Je rejoints le col des Audannes et remonte au Sex Rouge, histoire de rallonger la sortie.
Nous étions venus mi décembre et avions remonté la crête à pied, sans neige.
Aujourd'hui, tout passe à ski. Je les mettrai néanmoins sur le sac car la neige est portante. Ça m'évite de remettre les peaux.
Toujours aussi long ce bout d'arête.......
La face NE du Sex Rouge a déjà bien pris le soleil. La neige est bien lourde.
Entrée tranquille dans la face pour "sentir" la neige.
C'est un poil trop cuit mais ça se skie sans soucis moyennant un dynamisme un peu plus important pour sortir les skis.
La face est super bien enneigée contrairement à notre première visite de décembre. Aucune attention aux cailloux n'est nécessaire.
On peut lacher les skis sans soucis.
Je rejoints rapidement le haut de la combe des Andins qui s'avère excellente à skier sur les 3/4.
La fin est bien lourde et collante.
Je rejoints la voiture ski au pied vers 11h30.
Sympa à faire le Wildhorn par ce versant malgré la distance. L'itinéraire n'est pas ennuyeux et le ski dans les pentes sud du Mont Pucel est très joli.
Sortie sympa sans aucunes difficultés et au calme.....





 

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10 avril 2016

10/04/16 : Ski de rando : Les Monts Telliers (2951m) depuis Super St Bernard

Une belle journée s'annonce ce dimanche, il faut en profiter.
Vincent et moi tannons depuis un bon moment un certain Monsieur P, de son prénom P pour venir faire une sortie avec nous.
Ce jeune retraité s'est remis l'année dernière au ski de rando après une très longue interruption liée à une vie familiale et professionnelle bien remplies.
Mais dans la famille P au sens large du P, la montagne n'est jamais bien loin et on y revient un jour ou l'autre.
Le problème, c'est que Mr P, fraîchement équipé du matériel dernier cri, n'est pas dans une confiance absolue quand à ses capacités physiques (la montée) et techniques (la descente) depuis le temps qu'il n'a plus fait de ski de rando.
L'année dernière déjà, nous avions vainement essayé de l'enroler dans une de nos sorties.
Mais c'était la reprise pour Mr P et il lui fallait un peu de temps pour retrouver des sensations.
Il s'entraîne donc seul durant une saison dans un lieu qu'il affectionne et connaît bien, jamais loin des pistes pour assurer l'itinéraire et le retour.
Depuis ce début de saison, Vincent et moi préparions psychologiquement Mr P à cette journée.
Il est possible qu'il soit également frileux à nous accompagner au regard des comptes rendus de courses que je fais sur ce site et des dernières belles bambées faîtes avec Vincent.
Néanmoins, comme tout bon P, nous (Vincent et moi) savons faire preuve de beaucoup de patience (ah, ça s'est nouveau), la prise en compte d'autrui est un élément primordial dans notre existence (ah, c'est encore plus nouveau) et être emmerder par les autres nous comble de bonheur (putain, ça c'est un scoop........).
Bref, on aime se faire chier pour notre prochain.
Quoi que, si c'était le cas, plutôt que de faire les égoïstes en montagne le dimanche, nous passerions notre repos dominical à lire des livres à des centenaires grabataires, avachis dans un fauteuil en velours avec une couverture  jacquard sur les genoux, lesquels centenaires, sourds comme des pots, n'entendraient absolument rien de ce qu'on leur raconterait !
Oui, mais là c'est différent.
Là, c'est la famille avec un grand F !
Et là, toutes les qualités citées précédemment n'ont plus aucunes valeurs.
Là, on est capable de se transcender pour faire plaisir à des personnes qui ont le même sang que nous coulant dans leurs veines.
Donc, après une petite semaine à faire du lobbying avec Vincent, et pour ma part un mail ou chaque mot, chaque expression, chaque ponctuation furent longuement pesés, nous parvenons à décider Mr P du bien fondé d'une sortie avec nous.
Le choix de la course n'est pas anodin.
L'objectif est de mettre en confiance Mr P avec une sortie ou tout lui paraîtrait facile, dans un environnment digne des plus belles descriptions de feu Gaston Rébufat.
Les Monts Telliers s'imposent rapidement.
Rendez vous est pris à 6h45 à la station service au pied du col de la Forclaz.
Sans concertation aucune, à 6h35, Vincent, Steph, Mr P et moi même sommes attablés pour boire un café à la dite station.
Ca ne s'invente pas, c'est génétique.
Dans la famille P au sens large du P, avant l'heure, on est à l'heure, à l'heure, on commence à perdre du temps, après l'heure, ça n'arrive qu'une fois !
Nous chaussons les skis vers 7h30 et attaquons par la route du col du Grand St Bernard encore bien enneigée.
Nous mettons le clignotant à droite pour rejoindre le bas de la combe de Drône.
La neige est bien traffolée.
Une fois passé le premier verrou, la neige est bien regelée et lisse. Après une petite cuisson, ça sera top.
Pour le moment, nous continuons la montée.
Mr P avance à un bon rythme malgré une trace bien lustrée et glissante à certains endroits.
Nous passons en bordure du lac du Grand Lé et filons vers la dernière partie plus raide sous le sommet.
Mr P, vaillant comme un jeune premier, extériorise sa joie par un grand nombre de, je cite : "putain ce que c'est beau, putain la montagne, putain merci, putain ce qu'on est bien, putain c'est bon".
Du coup, on est tous bon pour confesse dimanche prochain, sachant qu'on en pensait autant, sans oser le dire !
Nous mettons les couteaux pour assurer les derniers 50 mètres.
Nous finissons le petit bout d'arête à pied et arrivons au sommet vers 10h30.
La vue, comme d'habitude depuis les Telliers, est superbe.
Mr P découvre un panorama grandiose avec des sommets connus et d'autres moins.
Et comme d'habitude, nous passons en revue tout ce qui nous entoure et nommons une grande partie des sommets visibles.
Que Mr P soit rassuré. Nous nous sommes fait très peu doubler en montant. Ce qui veut dire que ces inquiétudes sur ses capacités à progresser à un bon rythme sont sans fondements.
Avec les rares qui ont essayé, nous avons appliqué la bonne méthode de papy Henri en voiture, à savoir d'accélérer à ce moment là !
Après ce premier doute levé (celui des capacités de Mr P à la montée) il fallait lever celui de la descente.
Avant cela, un petit encas était nécessaire.
J'ai pour habitude de ne prendre que très peu de chose à manger lors des sorties de ski.
En général, on monte vite en mangeant quelques barres et on redescend aussitôt.
La convivialité faisant partie intégrante de l'objectif de la journée,  il fallait un encas digne de ce nom, un encas qui mette également en confiance Mr P pour la descente.
Autant parfois ça peut être le Sahel dans mon sac au niveau bouffe, autant là, on se rapprochait de l'opulence.
Vincent avait pris pléthore de charcuterie, mon sac était chargé d'une bonne bouteille de chably, de comté ainsi que du thermos de café.
Bien évidement, la bouteille de chably y est passée et le cochon monté en tranche est redescendu bien amaigri.
A 11h, nous estimons qu'il est temps de passer aux choses sérieuses et d'attaquer la descente.
La neige a du transformer et doit être top à skier.
Mr P m'avait également prévenu de ses capacités limitées à la descente. J'avais aussi émis quelques réserves sur cet aspect eu égard à l'aisance naturelle des P sur une paire de ski, aisance génétique issue de papy Henry qui, à une époque ou la peau de phoque était encore plein de découverte et d'aventure, parcourait déjà des sommets tel que la Cima Di Jazzi pour ne citer que celui là.
Je propose donc à Mr P de faire un ou deux virages tranquilles, histoire de voir comment la phase "descente" peut être abordée.
Comme pour l'aspect physique des choses, je fus très vite rassuré, voir même bluffé par la facilité de Mr P à la descente.
Les deux virages tranquilles se sont transformés en une démonstration de ski alliant technique, aisance et beauté du geste à faire pâlir le meilleur des gentils moniteurs de ski.
Je me suis même demandé un instant s'il n'allait pas enchaîner jusqu'à la voiture sans s'arrêter !
Le seul vrai risque était que, emporté par l'ivresse, il ne tire trop à droite et finisse à La Fouly alors que nous étions garer à Super St Bernard. C'est juste la vallée d'à côté.....
Non franchement Mr P n'a aucuns soucis à se faire sur la partie descente du ski de rando. Mr P a juste un super niveau qui va lui permettre de passer partout et dans tous les types de neige j'en suis certain.
La suite de la descente ne fût que plaisir sur une neige juste revenue, loin de l'itinéraire de montée surpeuplé en millieu de journée.
Nous avons pu faire nos traces dans des petites combes et vallons ou peu de monde était encore descendu.
Le verrou du bas de la combe de Drône fut nettement moins bon avec une neige très traffolée et collante ou il fallait s'employer pour faire tourner les skis.
Là encore, Mr P fit état de tout son talent pour négocier cette portion.
Nous n'avions plus qu'à laisser glisser les skis pour déchausser devant la voiture.
Bilan plus que positif pour cette journée au grand air.
L'objectif premier était de faire sauter un certain nombres de barrières, toutes psychologiques, à Mr P afin qu'il puisse laissé libre court à ses capacités, et dieu sait qu'elles sont nombreuses dans cette belle activité.
A voir l'enthousiasme de Mr P tout au long de la journée, je pense que l'objectif est atteint.
Pascal, mon oncle, j'ai pris un immense plaisir à partager cette journée en montagne avec toi.
Ta joie et ton enthousiasme l'ont rendue encore plus intense en émotions.
Ton niveau général (à la montée comme à la descente) m'a impressionné.
Tu possèdes toutes les qualités nécessaires pour une pratique experte du ski de rando.
Il faut juste que tu sois confiant sur tes capacités (encore une fois elles sont nombreuses) et que tu oses des sorties.
Vivement la prochaine !!!!!!!














 

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27 mars 2016

26/03/16 : Ski de rando : Pointe de la Carmélite (2477m) : descente par la combe NW + combe Marto

Départ ce matin pour la Pointe de la Carmélite située au dessus du Reposoir dans les aravis.
Nous retrouvons Vincent au parking pour profiter de la seule belle journée du long week-end.
Nous portons les skis 5 minutes puis le chemin pour monter à Sommier d'Amont est bien enneigé.
Nous traversons d'énormes coulées d'avalanches descendues de la face SE de la Pointe d'Almet qui nous obligent à déchausser.
La suite devient efficace. Nous prenons vite du dénivelé sous la Pointe de la Roulletaz et débouchons au soleil sous la Pointe Percée.
Il est retombé une petite dizaine de centimètres de neige. Le fond est dur, la descente s'annonce bonne.
Nous passons un moment au sommet, il ne fait pas très froid.
Nous visons NW à la descente pour récupérer une belle combe.
Seulement deux personnes sont déjà descendues, il reste de la place pour tracer.
L'itinéraire est superbe, sauvage et très skiant. L'orientation et l'encaissement de la combe garde la neige froide.
En bas de la combe, nous laissons Steph au soleil et remontons avec Vincent au col de la combe Marto.
Les 350m de dénivelé sont vite avalés malgré une chaleur sensible dans cette combe, beaucoup plus ouverte.
La descente est tout aussi bonne avec une poudre chauffée très agréable à skier.
Nous récupérons Steph et filons vers le bas pour retrouver l'itinéraire de montée bien en dessous de la Pointe de la Roulletaz.
La neige est très collante en bas, pas très agréable à skier.
Nous retraversons les coulées d'avalanches et nous laissons filer les skis en faisant attention aux cailloux sur le chemin sous Sommier d'Aval.
Belle ballade aujourd'hui sous un soleil radieux et une excellente visibilité.


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21 mars 2016

20/03/16 : Ski de rando : Le Métailler (3213m) depuis Siviez

Nous profitons encore des bonnes conditions générales pour une rando au dessus de Super Nandaz.
Départ à 8h de la station de Siviez (encore calme à cette heure) pour le Métailler, sommet situé sur la ligne de crête entre le lac et barrage de Cleuson et le lac des Dix et le barrage de la Grande Dixence.
Montée efficace jusqu'à l'entrée de la combe de la Crouye Grantze.
Cette combe est un peu longuette puis nous bifurquons à droite pour rejoindre la crête nord que l'on remonte jusqu'au point ou l'on pose les skis.
De ce point, nous accédons à la crête à pied.
Il faut encore traverser plein sud pour rejoindre le sommet.
Le début de l'arête est bien tracé et ne pose aucuns problèmes.
Steph décide de s'arrêter sur une belle plate-forme.
Nous continuons avec Bernard et Patrice. Il faut se méfier des énormes corniches qui surplombent le versant NE.
Certaines commencent à s'ouvrir sur le vide.
Bernard stoppe en haut d'un ressaut rocheux qu'il faut désescalader.
Il y a un anneau pour poser un rappel. Nous n'avons pas de corde.
Ca a l'air de passer en faisant un peu attention.
Le ressaut d'une dizaine de mètre passe sans soucis malgré la forte exposition.
La suite est assez roulante avec une attention particulière à rester les pieds sur l'arête et non sur les corniches. 
Peu de monde vont jusqu'au sommet du Métailler par ce côté de l'arête. Ce n'est jamais difficile mais ça demande de l'attention.
Le ressaut rocheux doit finir par décourager le plus grand nombre !
Nous escaladons le ressaut au retour et retrouvons Steph et Bernard pour manger un morceau.
La vue est superbe sur des sommets que nous connaissons déjà mais on ne se lasse pas.
La descente est plus que correcte. Nous visons toutes les pentes N encore en bonne neige froide.
Lorsque la poudre disparaît ou que la pente ne suffit plus, nous traversons en face pour skier dans la neige transfo.
Très sympas à skier tout ça !
Même le bas pourtant bien traffolé se laisse skier facilement avec cette belle neige de printemps.
Encore une bien bonne journée en montagne à discuter mécaniques, gros moteurs, belles bagnoles et grosses motos avec mes deux énervés du piston (et sans mauvais jeu de mots......) !

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18 mars 2016

18/03/16 : Ski de rando : Le Mont Rogneux (3083m) : descente par la combe de Becca Midi 3.1 E1

Je profite du beau temps pour aller me faire les cuisses au Rogneux et descendre par la combe de Becca Midi que je n'ai jamais skiée.
Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas remis les skis au Rogneux.
C'était, à une époque, la sortie de début de saison histoire de faire de la distance et de du dénivelé pour "acclimater" les cuisses d'entrée de jeux.
Départ à 6h55 sur la route bien enneigée.
Le nouveau chemin pour monter à la cabane Brunet est hyper efficace. Plus besoin de faire des kilomètres sur la route avant de commencer à monter sérieusement. Je ne l'avais encore jamais emprunté.
Il est bien régulier et assez roulant malgré la pente.
En ce qui concerne la fréquentation des lieux, aujourd'hui, c'était la journée de la femme au Rogneux !
Après la cabane Brunet, j'ai dépassé des dizaines de femmes (jeunes et moins jeunes), réparties en plusieurs groupes, vraisemblablement partis de la cabane ce matin.
Juste un mec au milieu de toutes ces gazelles, les prenant en photos !
Je me suis demandé s'il n'y avait pas un concert de Robbie Williams au sommet !
C'était peu être l'école d'infirmière de Fionnay, si tant est qu'il y en aie une.........
Bref, un truc de fou. Jamais vu autant de gazelles au même endroit en montagne et surtout une absence quasi totale de mecs.....
Je fus franchement rassuré quand, 200m sous le sommet, je finis par doubler trois vieux barbus italiens, au demeurant forts sympatiques, que je retrouverai au sommet.
Le Rogneux n'avait pas été annexé par la gente féminine et encore moins de concert de Robbie Williams au sommet.
Arrivée au sommet à 10h.
Le temps est splendide, pas un nuage et une excellente visibilité. Le panorama est toujours aussi magnifique.
Je profite du sommet tout seul pendant 3/4 d'heure avant que les trois barbus italiens arrivent.
C'est bon pour les globules et il ne fait pas trop froid.
Il est tôt et j'ai le temps.
Si je decends trop vite, je vais être tenté de retourner bosser l'après midi.
La première partie de la descente, juste sous le sommet, est la plus raide.
Un petit 40° sur 50m puis ça se couche.
La neige est encore bien froide et malgré les nombreux passages, ça reste très agréable à skier.
Je trouve de la neige froide jusque vers 2000m.
Je quitte la combe à cet endroit, histoire de récupèrer la route qui monte à la cabane Brunet.
Si je ne mets pas le clignotant à droire, je vais descendre plus bas que là ou je suis garé.
La partie en forêt est moins skiante que les pentes de la combe mais la neige est encore poudreuse. C'est assez agréable à skier.
Une fois la route atteinte, il n'y a plus qu'à laissé filer les skis jusqu'à la voiture.
La montée au Rogneux n'a d'intérêt que le dénivelé et la distance. C'est facile et roulant.
Ca reste néanmoins un beau sommet du point de vue panorama et si l'on descend par la combe de Becca Midi, le ski devient franchement intéressant.
Pas mécontent de cette bonne matinée de ski !


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14 mars 2016

13/03/16 : Ski de rando : Le Grand Mont d'Arêche (2686m) en boucle par l'arête W, descente par la face N 4.2 E3 45°max

Depuis le temps que Vincent me parlait du Beaufortin et de son magnifique potentiel, il fallait bien que je finisse un jour par y faire une sortie !
Nos agendas se goupillant bien (nous en haute savoie et Vincent libre), nous partons le dimanche matin tôt du Bouchet pour le Grand Mont et sa belle arête W.
La Pierra Menta passée, l'arête doit être un vrai boulevard. Les conditions sont top et il doit faire beau.
Départ du Planay par les pistes, histoire d'être efficace et ne pas trop réflèchir à l'itinéraire.
Ca dénivelle vite et sans trop de fatigue.
Nous sortons de la couche de stratus vers 2100m après s'être longtemps demandé jusqu'ou on monterait dans le brouillard !
La transition est un peu fantomatique.
Nous basculons sous la Légette du Grand Mont, via le col de la Grande Combe.
Nous montons en direction de la Pointe du Dard que nous laissons sur notre droite pour descendre sur le col du même nom.
Nous contournons le début de l'arête W pour récupérer les traces de la Pierra Menta.
Nous remontons versant sud pour déchausser 80m sous l'arête.
De vastes terrasses, vestiges de la course, nous permettent de passer en mode piéton facilement.
Nous empruntons l'escalier géant pour rejoindre la crête.
La suite est très sympa, facile avec toutes les marches faîtes hier.
L'arête demande un peu d'attention, mais rien de difficile.
Un ou deux passages un peu plus grimpant et nous voilà au sommet.
En montant, j'avais repéré une trace dans la face nord du Grand Mont.
Vu les conditions de neige, ça doit être bon.
Vincent descendra par la combe NE, moi par la face N.
C'est assez court, pas trop raide, mais bien expo.
Une grande partie de la descente se trouve au dessus de barres rocheuses. Conditions nivologiques optimales indispensables et pas le droit de rater un virage.
Les trois premiers virages se font sur une neige dure mais avec une bonne accroche (neige compactée par le vent juste sous la crête).
La suite est en poudre, top à skier entre 35 et 40°.
Après 80m, on bute sur les barres.
Une grande traversée sur la droite permet de rejoindre un petit goulet (partie la plus raide) pour passer la barre rocheuse.
Quelques virages très serrés dans un petit 45° et me voilà au dessus de grands champs de neige vierge qui se négocient à fond en grandes courbes. Un vrai régal.....
Je retrouve Vincent et filons sur le Planay par le bordercross du ruisseau du Grand Mont ou, je pense, 4000 personnes au moins sont passées la veille, jour de l'étape du Grand Mont.
Très belle première sortie dans le Beaufortin avec une course complète ou se mêle un beau dénivelé, une partie plus alpine avec les skis sur le sac et une jolie croix en pente raide, le tout avec une très bonne neige dans l'ensemble, un temps superbe et un super compagnon de cordée.
Top belle journée en montagne..........





 

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14 mars 2016

12/03/16 : Ski de rando : Pointe d'Uble (1963m) depuis Bonnavaz, descente par la face W (3.3 E1, 40 max)

Nous partons avec Steph à la matinée pour la Pointe d'Uble ou je n'ai encore jamais mis les skis.
Départ de Bonnavaz et montée efficace par le chemin d'été bien enneigé.
La face sud est en bonnes conditions, pas ravagée par les coulées. Il ne fait pas très chaud, même au soleil.
La neige détend à peine.
Nous sommes vite au sommet.
La première partie de la descente, plutôt sur l'arête W que la face, est bien moyenne.
C'est un peu croûté/regelé avec quelques grumeaux.
Il faut tourner court et ça secoue un peu les chaussettes.
Le centre de la face est déjà partie.
Une ou deux portions un peu raide et nous voilà eu haut de la belle combe sous la face nord.
Nous quittons l'arête et descendons par la combe dans une neige restée poudreuse et top à skier.
Retour dans le vallon du Foron ou nous laissons aller les skis sur la route jusqu'à la voiture.
Belle petite demi journée de ski.

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