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Montagne
14 juillet 2014

13/07/14 : Rando : Mont Margériaz (1845m) depuis Aillon le Jeune par le col de Vernes

Voilà le résumé de la seule balade de notre week-end du 14 juillet dans les bauges.
Il faut dire que la météo ne nous a pas aidé !
Nous décidons de monter à la Margériaz en partant depuis le gîte.
Nous devons faire une jonction avec le reste du groupe aux chalets de la Margériaz en redescendant du sommet.
L'idée du pique nique est abandonnée en raison de l'incertitude météo. Les voies de la sagesse (Michèle et Monique) auront su nous convaincre........ avec une certaine autorité ! 
Nous partons donc à 8h57 du gîte, dans la joie et l'alégresse, avec un petit groupe de 14 à 73 ans.
Comme quoi, la randonnée est une activité inter-générationnelle.
Nous (Vincent et moi) avions un peu peur de l'inertie générée par le nombre de marcheurs.
Mais tout le monde fût près à l'heure prévue.
Direction la sortie d'Aillon Le Jeune pour prendre le sentier qui monte dans la combe de Vernes.
Après une étude rapide de la carte, nous découvrons une sente indiquée en pointillés, traversant une pâture puis un bois et permettant de récupérer le sentier plus directement.
Il faut bien comprendre, pour les non initiés et la compréhension des événements à venir, la différence entre une sente et un sentier.
A comparer avec le réseau routier, un sentier pourrait s'apparenter à une 2x2 voies, propre et bien indiquée, et la sente à une petite route de montagne, pas forcément déneigée en hiver.
Nous trouvons la sente au début de la pâture. Elle se perd un peu avant l'entrée du bois.
Autant dire qu'avec la météo des jours précédents, nous chaussures ressemblent déjà, après 5 minutes de marches, à une marre à grenouilles.
L'avantage, c'est que si nous avions manqué d'eau durant la balade, nous n'avions plus qu'à essorer nos chaussettes et le problème était clôt ! 
Le sentier doit passer, à la louche, à une centaine de mètres sur notre droite.
Mais bon, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
Nous cherchons donc un passage pour pénétrer dans le bois.
A partir de là, nous pouvons résumer notre progression avec le proverbe suivant :
Là ou le Sanglier trépasse, le Pasquier....... passe !
Nous nous retrouvons sur un terrain bien gras, un poil raide, glissant, à louvoyer entre les branches qui, quand on se les prend pas dans le groin, nous retiennent car prisent dans le sac à dos.
Vincent nous éclaire sur un phénomène surprenant, mais qui nous permet mieux de comprendre la situation dans laquelle nous sommes.
Je cite :" la végétation reprend toujours ses droits et finit par se refermer".
Tu m'étonnes mon oncle, on avait pas remarqué........
Ca solutionne pas notre problème dans l'instant mais ça nous permet de comprendre pourquoi on misère autant dans cette pampa !
Galèrer intelligent est toujours plus sympa que galèrer con !
Ceci dit, personne ne se plaint, ni les jeunes, ni les moins jeunes.
Nous persévérons car sûrs de tomber sur le sentier.
Et c'est le cas après une dizaine de minutes.
Ca transpire déjà à grosses goûtes pour certains mais tout le monde a le sourir et c'est finalement celà le plus important.
Cet épisode "sanglier" me rassure quand même sur une chose.
Deux méthodes d'apprentissage de la montagne n'ont absolument pas changé depuis mes premières sorties en montagne il y a fort longtemps avec mes oncles "guides".
La première, c'est de partir d'un bon pas en ce mettant au rythme du plus fort (belle pédagogie !!!!).
Je l'ai vécu souvent à mes débuts ou, à peine sortie du refuge, nous partions à bloc, sans préchauffage, dans l'unique but de doubler tout ceux qui étaient devant nous et d'être les premiers au sommet. 
Le résultat est qu'après seulement cinq minutes, j'étais à 200 puls/minute avec la tartine difficilement ingérée dix minutes avant prête à retrouver l'air libre.
C'est la sagesse de Christian, au sortir du refuge de Susanfe, en partance pour la Haute Cime, qui m'a fait découvir une autre approche du début de course avec un pas de sénateur, nous emmenant au col de Susanfe sans forcer et nous mettant sur orbite pour la dernière partie ou nous avions explosé le chrono malgré un "je fais un pas en avant, je recule de deux", tout en étant dans les premiers au sommet.
Merci Christian !!!!
La deuxième, c'est que, quelque soi le terrain, un bon azimut vaut mieux que trop d'épingles.
Et là, je suis assez d'accord, dans la limite du "quelque soi le terrain".......
Cette approche "topographique" m'a permis de me retrouver assez régulièrement à quatre patte, accroché à une végétation peu encline à vouloir rester en place et ce, très souvent, sous le regards interrogateurs de montagnards bien posés sur un bon sentier à dix mètres maxi de mon inconfortable position !
Je pouvais lire dans leur yeux la très juste remarque suivante :
Je cite : "Regardes moi ce couillon, qu'est ce qu'il fout dans ce raide talus alors qu'il y a un bon sentier à côté ?
On va finir par appeller l'hélico !"
Depuis, j'évite de cèder à la tentation de suivre systématiquement les câbles des remontées mécaniques pour rejoindre le sommet.
Ca reste un très bon azimut mais ça rend bien ridicule, parfois, au regard des randonneurs raisonnables.
Bref, après cet épisode "sanglier", nous remontons la combe des Vernes pour rejoindre le col homonyme.
Tout le monde marche très bien tout en papotant.
La météo reste moyenne, nous sommes pris entre deux couches de nuages.
Nous apercevons néanmoins la suite de l'itinéraire.
Le sentier longe de belles pentes herbeuses, raides à souhait, parsemées de barres rocheuses.
Un vrai terrain à chamois, chamois que nous ne tardons pas à découvrir, posés tranquilles au milieu de ces belles lignes fuyantes.
Nous atteignons le sommet après 2h20 de marche et 980m de dénivelé.
Première mention spéciale à Anouk et Marinne (les plus jeunes du groupe) qui, malgré quelques échauffements aux pieds, iront au sommet avec le sourire.
Deuxième mention spécial au plus âgé du groupe, Christian, qui ira aussi au sommet avec le sourire et ce malgré un début de balade qui allait à l'encontre de ses habitudes (à bloc et droit dans le pentu..........).
Un café, un bout de tome et une barre plus loin, nous quittons le sommet sous la bruine pour rejoindre le reste du groupe aux chalets de la Margériaz.
Et là, stupeur, incompréhension, panique.........
Le groupe est déjà sur le retour.
Les conditions météo se sont brutalement dégradées (pluie fine plus vent forcissant à...... 10km/h).
Les guides ne veulent pas risquer d'être pris dans le grand mauvais temps ou de rester coincés entre deux chèvres, bien au chaud dans la bergerie.
Donc, feu patate vers le bas.
La panique donne des ailes puisque nous ne parviendrons pas à les rejoindre avant le parking.
La jonction est faîte sur la terrasse d'un café fermé ou la traditionnelle photo de fin d'expédition est prise.
Le choix du pique nique intérieur se révelera être une sainte idée car il ne fait vraiment pas chaud.
Au final, ce fût une belle balade malgré la météo capricieuse.
Et un très bon week-end avec le plaisir de retrouver les cousins/sines (et progéniture) et oncles et tantes.
Merci aux organisateurs pour ces bons moments partagés, sous le regard bien veillant et fier j'en suis sûr, d'Alice et Henry.
Rendons à César ce qui appartient à César, c'est quand même grace à eux que nous vivons tous ces bons moments.........

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